Tournés en plan-séquence, les huit épisodes de la série, avec, entre autres, Audrey Fleurot et Philippe Rebbot, dénoncent et alertent sur les conséquences du dérèglement climatique. Quel impact? Quels enjeux? Comment survivre après? Autant de questions qui sont soulevées sans concession.
Un bilan carbone maîtrisé
Si le discours écologique à l’écran est radical, le tournage s’est fait en cohérence, avec un bilan carbone maîtrisé. L’objectif de la production et de toute l’équipe a été de réduire à son strict minimum l’impact sur l’environnement. De la manière de véhiculer les comédiens sur le plateau en favorisant les transports en commun, à l’utilisation de produits recyclables, en passant par la gestion de la cantine, exclusivement végétarienne, ou la confection des costumes (la propre garde-robe des comédiens était parfois utilisée), rien n’a été laissé au hasard.
Bilan : «Cela a été un succès complet dont nous sommes très fiers. Nous avons pu approuver ou invalider un nombre impressionnant d’initiatives améliorant l’impact de la série», précise les producteurs Andréa Vistoli et Ambroise Carminati. Une initiative plus que salutaire que la production aimerait bien voir s’appliquer à un nombre croissant de tournages, même ceux dont le sujet n’est pas nécessairement l’écologie.